Est-ce que je peux quitter un CDI pour un autre CDI ?
Si vous avez une offre de travail en CDI et que vous bénéficiez déjà d’un autre, vous pouvez demander votre licenciement à votre employeur. Passer d’un CDI à un autre est facile. Par contre, avant de prendre cette décision, il est conseillé de savoir si vous pouvez demander la résiliation avec le droit à une indemnisation et/ou à des allocations chômage. Nous expliquons tout dans cet article.
Les différentes façons de quitter son CDI
Une fois que le salarié a décidé de mettre fin à la relation de travail, il existe deux façons de quitter l’emploi. Les deux possibilités ont les mêmes conséquences, mais avec des procédures différentes : la cessation d’emploi ou le départ volontaire.
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Licenciement volontaire
Le licenciement volontaire est la cessation de la relation de travail par décision unilatérale du salarié. Le licenciement volontaire est la notification expresse et généralement écrite de quitter son emploi. Cet avis doit indiquer clairement la date d’effet de la démission volontaire et, par conséquent, le dernier jour de travail. Il n’est pas nécessaire de le faire par écrit, mais c’est conseillé.
Les principales conséquences d’un licenciement volontaire sont la perte du droit à l’indemnisation et l’impossibilité de demander des allocations de chômage. Mais l’employé qui laisse un CDI qu’il occupe depuis plus de 3 ans pour un autre CDI peut prétendre aux allocations chômage si le nouvel employeur mettait fin au CDI avant ou après 3 mois de travail. Ainsi, si vous signez un nouveau CDI avant que le 1er soit rompu, vous ne pouvez pas prétendre au chômage. Sauf si votre prochain employeur met fin au nouveau CDI après 65 jours de travail en comptant depuis la fin du préavis du premier CDI.
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Abandon de l’emploi
Le départ du travail est une démission tacite, dans laquelle le travailleur n’informe pas l’entreprise, mais ne se rend pas au travail sans une raison justifiable. Le fait de quitter son emploi ne met pas automatiquement fin à la relation de travail. Mais, il appartient à l’entreprise de se renseigner sur l’intention du salarié avant de notifier la fin de la relation de travail aux autorités de sécurité sociale.
L’entreprise doit s’assurer que la décision de l’employé est claire et évidente, en ce sens que son intention n’est pas de reprendre le travail. Normalement, l’entreprise contacte le travailleur par e-mail, courriel, pour savoir pourquoi il n’est pas venu travailler. En outre, ils attendent généralement au moins trois jours, dans le cas où la cause de leur absence est un congé de maladie. C’est le délai dans lequel le travailleur doit présenter le rapport de congé de maladie pour incapacité temporaire.
Dans tous les cas, l’entreprise peut procéder à un licenciement disciplinaire pour des absences injustifiées au travail. Le travailleur n’aura pas droit à une indemnisation, mais si l’entreprise choisit de le licencier, il pourra demander des allocations de chômage. En effet, selon la sécurité sociale, il ne s’agira plus d’un licenciement volontaire, mais d’un licenciement.
L’inconvénient de cette option est que le travailleur se trouve dans une situation indéfinie jusqu’à ce que l’entreprise prenne une décision. Elle n’est pas obligée de notifier la sécurité sociale ou de procéder au licenciement ce qui peut nuire au prochain CDI.
Procédure à suivre et conséquences pour le travailleur
Il est obligatoire d’effectuer le préavis conformément aux termes de la convention collective ou aux usages locaux. En l’absence de cette obligation, l’employeur peut déduire du règlement les jours d’absence de préavis selon la convention collective. Cette dernière peut même stipuler que deux jours sont déduits pour chaque jour d’absence de préavis.
Un préavis ne sera pas nécessaire si l’employé est en période d’essai. Pour que la période d’essai soit valable, elle doit être inscrite par écrit dans le contrat de travail et ne pas dépasser les limites fixées dans la convention collective. Le travailleur peut dans ce cas quitter d’un CDI pour un autre en bénéficiant de tous les avantages qui lui sont dus.
En outre, le travailleur, avant de notifier son licenciement volontaire, peut demander un congé volontaire. Pour cela, il suffit d’avoir travaillé dans l’entreprise pendant plus d’un an, que le contrat soit CDI ou CDD. De cette façon, bien qu’il n’y ait pas de droit à l’indemnisation ou à l’allocation de chômage, il est plus facile de percevoir ultérieurement l’allocation.